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    Beaupré de la frégate l'Hermione © Crédit photo - Christophe Melot
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    Beaupré

    Genre : mEn anglais : bowsprit

    Le mât de beaupré ou simplement le beaupré, est l’un des mâts majeurs d’un bâtiment, il est la clé de ces derniers. Il est d’assemblage et saille obliquement en avant de la proue, sous un angle qui vas jusqu’à 20 et 25° à bord d’un grand navire. Son pied repose sur un des ponts inférieurs et dans sa saillie il porte sur la tête de l’étrave, où se trouve son étambrai entre deux apôtres.

    Le beaupré et son bout-dehors servent d’appui inférieur aux focs et aux étais des mâts qui surmontent le mât de misaine. Il retient alors tous les autres mâts dans leur mouvements en avant et en arrière et  lui-même pour résister à cet effort, est assujetti et tenu au bord par ses liures, ses haubans et ses sous-barbes. De cet assemblage en résulte le fait que lors d’un combat, s’il est rompu ou cassé les mâts qu’il retient cassent et se couchent sous l’effet du vent.

    Le beaupré à ordinairement le même diamètre que le mât de misaine, sa longueur par-delà l’étrave est égale à celle du maître bau.

    Les vergues du beaupré et de son bout-dehors s’appellent vergues de civadière et de fausse civadière. La vergue de civadière portait au début une voile mais celle-ci fut retirée afin de ne servir qu’à donner de l’épatement aux haubans de bout-dehors et à procurer à celui-ci, de l’appui contre l’effet exercé sur les focs par un vent latéral, mais elle est aussi souvent supprimée avec  le temps.

    Dans le comptage des mâts d’un bâtiment le beaupré ne figure pas dans le nombre annoncé bien qu’il soit bel et bien un mât à part entière. De sorte qu’un trois-mâts dispose de l’artimon, du grand-mât, de la misaine mais aussi du beaupré qui n’est pas compté mais toujours bel et bien présent.

    Au 17ème siècle le beaupré avait une hune et un mât nommé Petit beaupré.

    En navigation être beaupré sur poupe signifie être dans les eaux de celui-ci à la distance au plus de deux longueurs du mât de beaupré et mettre son beaupré dans les haubans d’un vaisseau, c’est engager lors d’un abordage, ou autrement, le bout de ce mât entre les haubans de ce vaisseau.

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